Perlaë

Nom : Anariel
Prenom : Perlaë
Age : 20 ans

Option Sexuelle : Hétérosexuelle

Description physique : De longs cheveux d'un brun aux reflets roux, légèrements ondulés, qui tombent jusqu'au creux de son dos, un visage aux traits fins et délicats, des yeux d'un vert émeraude aux reflets mordorés, comme éclaboussés d'ambre, à la forme légèrement en amande, une peau soyeuse, blanche comme de l'albâtre, des courbes voluptueuses, un corps désirable... Perlaë est belle, très belle. Mais elle n'use pas de son physique et de ses charmes pour parvenir à ses fins, et ne considère pas son corps comme un moyen de séduction, non, elle ne fait pas partie de ces femmes-là... D'ailleurs, ce corps si svelte, si désirable à première vue, est, lorsqu'on y regarde de près, constellé de cicatrices et de plaies anciennes ou récentes. Son dos est silloné de longues marques rouges, témointes de son passé difficile, et, dans ces si beaux yeux qui brillaient autrefois de joie se lisent maintenant toute la douleur, la souffrance, et la haine que elle a ressentit et que elle ressent toujours envers le monde...

Caractere : Difficile de résumer cela en quelques lignes... Je ferais de mon mieux. Rongée par la haine et la douleur, elle porte une haine mortelle aux hommes, qu'elle juge responsables de son malheur. Rebelle et solitaire, elle déteste se mêler aux autres et passera le plus clair de son temps dans sa cellule, dans le parc ou dans la bibliothèque. Traumatisée par les violences de son passé, elle ne supporte pas qu'on la touche, et encore moins qu'on porte la main sur elle. Bien qu'elle ne connaisse aucune technique de combat, son instinct de survie se révèle prodigieusement développé lorsqu'il s'agit de se défendre, et nombreux sont ceux qui en ont fait l'expérience. Elle préférera endurer milles tortures plutot que de se plier au bon désir d'un homme, quitte à en mourir pour sauver son honneur. Cependant, malgré cela, elle en sort toujours perdante, car, bien que prête à tout pour éviter un viol, la force des hommes se révèle toujours plus forte que la sienne, et son physique on ne peut plus désirable lui a valu déjà un tas d'ennuis.

Mais Perlaë n'a pas que des mauvais côtés. Douce et généreuse, la jeune femme se révèle une bonne conseillère, fidèle et dévoue, que ce soit en amour ou en amitié. Mais, pour l'amour, il faudrait qu'un miracle se produise. Ayant juré de ne plus jamais subir l'esclavage d'un homme, elle évitera la compagnie des hommes comme la peste, et, si un jour, elle tombe amoureuse, ne comptez pas sur elle pour vous l'avouer. Rusée et intelligente, elle saura toujours quoi faire et ne renoncera jamais à quelquechose, quitte à se battre toute sa vie pour l'obtenir. Mais pour trouver toutes ces qualités, vous devrez faire preuve de beaucoup de patience et de douceur, et, surtout, surtout, ne pas la brusquer. Elle viendra vers vous si elle vous jugera digne de sa confiance, et alors vous ne le regretterez pas. Car, derrière toute cette muraille, ce masque de froideur et d'amertume, se cache une jeune femme brisée par un passé que trop douloureux...

Histoire : L'histoire de Perlaë commence d'abord avec celle de sa mère, Cassandre. Aussi loin que remonte son enfance, elle n'a jamais connu son père, ce qui est d'ailleurs normal, vu qu'il les a abandonnées, elle et sa mère, avant sa naissance. Fille issue d'une famille de bourgeois aisés, Cassandre tomba un jour amoureuse, pour son grand malheur, d'un jeune homme issu des quartiers modestes, voir même mal famés de New York. Ne supportant pas de voir leur enfant trainer avec un " bon à rien " comme ils le disaient, ses parents lui interdire de revoir on aimé... ce que, bien sûr, elle ne fit pas. Mais, malheureusement, après quelques mois d'une idylle romanesque, Cassandre se rendit compte qu'elle était enceinte. Lorsqu'elle l'annonça au jeune homme, celui-ci, effrayé par cette soudaine prise de responsabilités et cette future paternité, alors qu'il considérait cette relation comme superficielle, disparu du jour au lendemain, sans donner de nouvelles. La jeune femme tenta alors de cacher sa grossesse à ses parents, sans succès bien sûr... Lorsque ceux-ci l'apprirent, et que leur fille leur dit qu'elle n'avorterait pas, ils entrèrent dans une colère folle, et la mirent à la porte. Contrainte d'errer seule dans les rues, Cassandre fut finalement sauvée de la misère par un homme étrange et mystérieux, dont elle tomba bientôt sous le charme. C'est cet homme qui allait devenir le beau-père de Perlaë. Sa naissance se déroula sans problèmes, et c'est avec bonheur que sa mère et celui qu'elle considérait à l'époque comme son père vécurent, pendant plusieurs années. Mais, le jour de ses 5 ans, elle s'en souvient d'ailleurs très bien, tout bascula. Elle n'a d'ailleurs - et c'était normal - pas compris pourquoi, sur le coup. Mais maintenant, à réflection, il devait s'agir d'une histoire de drogue, de dettes, de jeux, etc... C'est avec stupéfaction que sa mère apprit que son mari avait dilapidé la moitié de leurs biens, mais qu'il comptait bien se refaire. La famille déménagea donc à San Fransisco, et c'est là que son beau-père commenca à fréquenter prostituées, filles faciles rencontrées lors de soirées, ect... Venant même à tromper sa femme sous son propre toit. La mère de Perlaë acceptait cela sans broncher, que pouvait-elle faire d'autre ? Elle n'avait pas un sou, elle n'aurait pas pu partir, avec une enfant de plus... Elle grandit donc dans le rejet de cet homme, qui, avec le temps, commença à battre sa mère, de plus en plus violement. Chaques soirs elle l'entendait crier, hurler, pleurer, et entendait les cris de rage, puis de plaisir de son beau-père, cris et hurlements qui la terrorisaient et la condamnaient à passer sa nuit cachée sous sa couette, en larmes. Les années passèrent, et c'était toujours le même refrain... Puis, peu après ses 14 ans, il rentra un soir, tard, bourré, comme d'habitude. Mais là, ce fut différent. Il s'enferma dans sa chambre avec sa mère, et ce fut pire, plus horrible, plus atroce que ce que elle avait jamais vécu. Les cris et les hurlements de la pauvre femme résonnèrent dans toute la maison pendant de heures, jusqu'à ce que le silence se fasse et qu'il ouvre la porte, l'entrainant à l'intérieur de sa chambre. La vue du corps sanglant de sa mère, gisant sur le sol, immobile, livide, causa un traumatisme profond à la jeune fille. Elle n'osait y croire. Sa mère devait se relever, elle devait, elle se relevait toujours... Mais elle ne se releva pas. Elle ne se releva d'ailleurs plus jamais... Ce qui suivit ensuite fut l'une des choses les plus horribles qu'elle ai subies durant sa vie, et le début de longues années de souffrance. Je ne m'attarderais pas sur les détails, je pense que vous devinerez amplement ce qui lui est arrivé... Battue, fouettée puis cruellement violée... Elle aurait voulu mourir, pour qu'enfin tout cela cesse... Elle n'était plus rien, juste un corps sanglant et brisé, une âme mutilée, détruite... Il recommença, plusieurs fois, nullement gêné de profiter du corps d'une jeune fille telle qu'elle. Mais, brusquement, un déclic se fit en elle Alors qu'il tentait de la violer à nouveau, la jeune fille jetta un regard sur le cadavre de la seule personne qu'elle et qui l'avait jamais aimée, et prit l'arme qui se trouvait sur sa table de chevet avant de l'abattre sans scrupules.

Inutile de vous dire que cela ne passa pas inaperçu, et, quelques instants plus tard, la police débarqua, et, voyant les deux corps à terre et l'arme qu'elle tenait encore dans mes mains, immobile, les yeux vague, en état de choc, l'emmenèrent immédiatement au commissariat. Comme elle refusait d'avouer et de raconter quoique ce soit, de peur de se retrouver en prison, elle fut interrogée, et d'une manière plutôt brutale par plusieurs policiers, sans succès. Voyant que la parole ne servait à rien, deux d'entre eux eurent la " bonne idée " d'employer la violence et la force... A nouveau, elle fut battue, puis violée, par des représentants de l'ordre, oui. Sur le coup, la violence de la scène, la peur et la terreur qu'elle ressenties lui firent perdre la tête, et, arrachant le révolver de la ceinture de l'un d'entre eux, elle tira sur son bourreau, ce qui lui valut une arrestation immédiate, et l'envoi dans un camp de redressement de mineurs, malgré son témoignagne contre les policiers et ses avoeux sur ce qui s'était réellement passé chez elle.

Pendant 4 ans, 4 longues années, Perlaë dut subir les horreurs, la violence, la folie et les fantasmes des hommes. Déjà complètement traumatisée par ce qu'elle venait de vivre, ce qu'elle vécu durant sa détention ne fit qu'augmenter sa haine contre les hommes et le monde. Etant l'une des rares femmes dans un établissement composé d'un personnel et de détenus presque tous du sexe masculin, elle du subir chaque jours les assauts et les envies lubriques des gardiens et des prisonniers, incapable de se défendre. Battue, violée, humiliée, brisée... Ce qu'elle s'était promis de ne plus jamais vivre en tuant son beau-père et ces deux policiers arriva à nouveau, mais encore plus cruellement, plus horriblement que tout ce qu'elle avait pu s'imaginer dans ses cauchemars. Combien de temps passer à hurler, à crier, à pleurer, à saigner, à trembler, à devoir exaucer les moindres désirs du premier qui passait, pour peu qu'il soit plus fort qu'elle ? Tout cela, elle voulut l'oublier, elle tenta de l'effacer lorsque, enfin, à sa majorité, elle fut relâchée, sous mise en garde que, à la première effraction, c'était la prison à vie.

Mais à croire que le destin s'acharnait contre elle. Fauchée, sortant de prison, sans son BAC, comment aurait-elle pu trouver un métier ? Sans logement, sans famille ? Evidement, ça, l'Etat s'en fichait complètement, et Perlaë l'avait bien compris. Contrainte de errer et de mendier dans les rues, elle cru enfin pouvoir mener une vie normale lorsqu'un jour, elle croisa la route d'un homme, qui, à première vue pris de pitié devant sa détresse, lui proposa un emploi et de venir travailler dans son entreprise. Inutile de vous dire que la jeune femme sauta sur l'occasion. Malgré sa haine envers les hommes, qu'aurait-elle pu faire d'autre ? Rester dans la rue ? Maigre et affaiblie comme elle l'était, et avec l'hiver qui approcherait, elle ne survivrait pas. Cependant, elle jouait de malchance. Son " sauveur " se révela être un proxénète, qui, usant de son pouvoir et de sa force sur sa captive, l'obligea à se prostituer et à travailler pour lui, lui confisquant chaques soirs la maigre récompense de son dur labeur. A nouveau contrainte de subir l'humiliation que lui imposaient ses clients, Perlaë fut donc obligée de " travailler " dans les rues pendant 2 ans, sans aucun répit, se faisant parfois battre et violer par son patron lorsqu'il estimait qu'elle ramenait pas assez. Mais, un beau jour, ou au contraire, un mauvais jour, elle fut arrêtée par la police, qui, la surveillant depuis quelques jours déjà, s'était rendu compte de ce qu'elle faisait. Malgré ses supplications et ses avoeux, elle ne parvint jamais à démontrer ce qui s'était passé, et, mystérieusement, son bourreau s'évanouit dans la nature, tandis que elle, elle fut envoyée ici, condamnée à vie, selon l'avertissement qui lui avait été donné 2 ans plus tôt...

Délits commis : Accusée à tort du meurtre de sa mère, meurtre de son beau-père, meurtre de deux représentants de la loi et prostitution.

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